Le cercle des Grandes Maisons Corses apporte son total soutien à CORSICA MARITIMA dans le bras de fer engagé par ceux qui depuis 40 ans prennent la Corse en otage .
Quelle légitimité peut on évoquer pour justifier une opposition par la force à l'initiative de la majorité des acteurs économiques, lassée par des décennies de surcoûts tarifaires dus à une très mauvaise gestion et aux gabegies de toute nature qui ont très régulièrement conduit à la paralysie totale de l'île.
Des acteurs économiques ont enfin décidé d'y mettre un terme, se prémunissant par là même de l'éventuelle reconduction de ces pratiques … Ils l'ont fait de manière légale, citoyenne, transparente en toute légitimité et en opposition à une incurie qui n'avait que trop duré !
Quoi de plus logique, de plus normal en effet, qu'une saine concurrence pour enfin mettre cette île en situation d'économie ! La concurrence ne doit faire peur à personne quand elle est légale et transparente. La situation de monopole ne profite qu'à ceux qui l'exploite. Elle a été jusque là néfaste à la Corse dans tous les domaines des transports !
L'indispensable service public que nous continuerons à exiger et à défendre ne doit pas être un obstacle à la mise en place d'un véritable service économique dont la Corse a fortement pâti jusque là !
Les deux ne sont pas incompatibles et si la règle ne le permet pas, et bien, il faudra la changer !
Les surcoûts que connaît la Corse dans le domaine des transports sont inacceptables. Ils font que l'ensemble des citoyens de l'île ne sont pas à égalité de droit dans leur quotidien avec les citoyens qui vivent sur le continent ! Ce constat concerne aussi bien le panier de la ménagère que les professionnels qui utilisent directement ou transforment les produits transportés !
La gestion de l'enveloppe de continuité territoriale est à reconsidérer. Elle doit répondre aux besoins du service public sans toutefois totalement annihiler l'indispensable service économique !!!
En ce qui nous concerne nous n'avons eu de cesse de dénoncer cette gestion. Elle pénalise fortement l'ensemble de l'industrie touristique jusqu'à la sortir définitivement d'un marché planétaire que le numérique a rendu aujourd'hui incontournable …
Il est à noter que la Corse située au carrefour de la Méditerranée, autrefois ouverte aux échanges multi-directionnels à l'international, est aujourd'hui contrainte à échanger par un unique cordon ombilical national, déserté et obsolète trop souvent encombré par des intérêts catégoriels et des pratiques d'un autre âge. Tout ceci sous le regard au mieux passif, au pire complice des pouvoirs publics qui, une fois de plus, dans l'évaluation des risques, ont choisi de sacrifier la Corse.
Pour le CGMC. Le Président. Cesar Filippi.
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